Les enseignements du Bouddha : les vérités universelles du bouddhisme, les nobles vérités et plus encore !
Le Bouddha a laissé, dans son passage à travers le monde, plusieurs enseignements qui nous guident vers une vie meilleure, et vers l’illumination. Apprenez-en plus à leur sujet ici!
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Quels sont les enseignements de Bouddha
Les enseignements de Bouddha sont à la base de la philosophie bouddhiste et se réfèrent à la connaissance de soi et à la perception d’appartenir à l’ensemble. Il existe de nombreux volets de cette religion, mais les enseignements sont toujours basés sur le Bouddha Gautama, également connu sous le nom de Shakyamuni.
Dans une société inégalitaire, Bouddha était un prince indien qui a abandonné la vie de richesse pour comprendre la vie de son royaume qui souffrait beaucoup et aider ceux qui en avaient besoin. Il sentit la douleur de son peuple en lui et se rendit compte que c’était aussi la sienne, car ensemble, ils formaient le tout.
C’est alors qu’il quitta le château, se rasa les cheveux (symbole de sa haute caste) et commença à marcher parmi les siens, atteignant ainsi l’illumination. Découvrez les enseignements de ce sage qui a vécu parmi nous, tels que les trois vérités et pratiques, les quatre nobles vérités, les cinq préceptes et bien plus encore.
Les enseignements de Bouddha pour une vie plus légère
Afin d’avoir une vie plus légère et libérée de tant de liens – à la fois physiques et émotionnels – Bouddha enseigne que le pardon, la patience et le contrôle mental sont fondamentaux.
De plus, vous devez faire attention à l’intention de la parole, rechercher la fin de la haine par l’amour, la joie de la victoire de ceux qui vous entourent et la pratique des bonnes actions. Mieux comprendre chacun de ces enseignements.
■ Pardon : « Pour tout comprendre, il faut tout pardonner »
Si vous pouvez pardonner, c’est parce que vous comprenez que le mal, le bien, la douleur et la joie de l’autre sont aussi les vôtres. Par conséquent, le pardon est fondamental pour la croissance, le lâcher-prise de la douleur et l’illumination. Après tout, pour arriver à cet état, il faut bien comprendre le tout et pour cela, il faut tout pardonner.
Comprenez que pardonner n’est pas synonyme de se laisser blesser à nouveau, mais de comprendre que l’autre (ou même vous, quand vous êtes blessé), est toujours en voie d’illumination – comme tout le reste. De cette façon, si vous ne pouvez pas aider sans vous blesser, pardonnez simplement et éloignez-vous de la situation, en faisant de votre mieux pour générer un plus grand équilibre dans la Sangha, dans le Tout.
■ Patience : « Une cruche se remplit goutte à goutte »
L’un des enseignements les plus importants du Bouddha est la nécessité d’encourager la patience. Tout comme un pichet se remplit goutte à goutte, tous vos besoins (physiques, mentaux et spirituels) seront satisfaits, au bon moment et avec le bon effort.
En d’autres termes, vous n’êtes pas obligé de courir, car tout a son temps et cela ne dépend pas seulement de vous, mais aussi de tout l’ensemble qui vous entoure. Après tout, vous faites partie du Tout et la croissance de chacun est sa propre croissance. Faites simplement de votre mieux avec ce que vous avez et aidez vos proches dans votre démarche.
■ Contrôle mental : “Les pensées ne doivent pas nous dominer”
Laisser l’esprit lâche, libre de toute sorte de pensée ou d’énergie présente est même irresponsable. Vous devez être conscient de ce que vous pensez, comprendre l’origine de cette idée et agir avec sagesse, toujours guidé par le meilleur choix pour chacun.
Faire taire l’esprit est presque impossible, mais vous pouvez contrôler les pensées que vous nourrissez et celles que vous laissez passer si vous vous y accrochez. De cette façon, non seulement ils perdent de la force, mais leur processus de contrôle de la pensée devient plus intense.
■ Intention du mot : « Mieux que mille mots vides, en est un qui apporte la paix »
Beaucoup de gens sont extrêmement verbeux et dépensent beaucoup d’énergie en paroles vides de sens, d’intention ou de vérité. Selon les enseignements du Bouddha, mieux que mille mots vides est celui qui apporte la paix. Avec la bonne intention, un mot suffit pour aider ceux qui en ont besoin.
Ce n’est pas que vous arrêterez de parler de manière insouciante, mais faites attention à ce que vous dites et, surtout, à la façon dont vous le dites, car cela est essentiel pour éviter les problèmes, donc maintenir la paix. Choisir judicieusement vos mots et essayer d’accorder l’attention voulue à leur signification fait partie du cheminement vers l’illumination.
■ La haine ne doit pas être combattue par la haine, elle cesse par l’amour
L’un des enseignements les plus importants du Bouddha a été sommairement ignoré aujourd’hui. Dans une société de plus en plus polarisée par des forces plus larges, les gens doivent comprendre que la haine n’est pas combattue par la haine, mais par l’amour.
Moins vous nourrissez d’attitudes négatives, qu’elles soient haineuses ou passives-agressives, plus vite le Tout atteint l’illumination. Il ne s’agit pas d’accepter aveuglément, mais de comprendre la limitation et la souffrance de l’autre et avec cela, d’agir calmement et de choisir des mots pleins de sens et de paix, par amour.
■ Joie dans la victoire des autres
L’une des grandes joies de la vie est de voir ses proches réaliser leurs rêves ou même vivre leurs petites victoires. Bouddha a déjà enseigné que se réjouir de la joie de ceux qui vous entourent est noble, encore plus lorsqu’il s’agit de personnes qui ne font pas nécessairement partie de votre cycle.
De même, l’envie, la colère et les autres sentiments associés sont extrêmement nocifs – tant pour vous que pour l’autre – car ils ne conduisent pas à la croissance du Tout. De plus, ils vous empêchent également de profiter d’une des bonnes choses de la vie, la joie de la victoire des autres.
■ La pratique des bonnes actions
Pratiquer de bonnes actions est la base de toute religion qui cherche à “religare” en fait, et est donc l’un des enseignements du Bouddha pour une vie plus légère. Aider les autres permet non seulement à l’autre de se sentir mieux, mais aussi à ceux qui font le bien.
Et l’accomplissement de bonnes actions peut se faire de bien des façons, non seulement par des dons, des aides financières, etc., mais surtout par des paroles et des gestes. En fait, la charité doit commencer à la maison, en respectant et en aidant les êtres chers dans leurs propres processus de développement.
Les trois vérités universelles du bouddhisme
Il y a trois vérités universelles prêchées dans le bouddhisme, issues des enseignements du Bouddha Gautama : Karma – également connu comme la loi de l’action et de la réaction ; le Dharma – qui sont les enseignements de Bouddha ; et Samsara – ce flux continu de croissance et d’épreuves, qui mène à l’illumination. Obtenez une compréhension plus profonde de ces trois vérités de Bouddha.
■ Karma
La théorie de la causalité dans le bouddhisme est un peu plus complexe que dans d’autres doctrines. Au début, il traite des conséquences de vos actions, où ce qui est fait revient toujours, qu’il soit bon ou mauvais. Mais puisque les enseignements du Bouddha traitent la personne comme un membre interdépendant du Tout, alors le Karma suit également cette règle.
Autrement dit, le bien et le mal fait par l’humanité dans son ensemble influence votre karma personnel, tout comme ce que vous faites influence le karma collectif. Il existe même une forte relation avec le karma ancestral et le paiement des dettes héritées des générations précédentes.
■ Dharma
Le dharma est l’ensemble des préceptes éthiques du bouddhisme. Dans les enseignements du Bouddha, vous connaîtrez une série d’actions, de pensées et de mots – c’est-à-dire une façon de se comporter dans la réalité – qui aident dans le processus de recherche de l’illumination.
Aussi connu comme l’un des trois joyaux du bouddhisme, le Dharma est composé des Sutras (enseignements de Bouddha), Vinayas (codes de discipline pour les moines) et Abhi-dharmas (discussions sur les Dharmas, faites par des sages qui sont venus après Bouddha).
■ Samsara
“Rien n’est figé et tout est en mouvement”. C’est l’une des vérités prêchées par les enseignements du Bouddha. Tout comme la souffrance commence, elle se termine lorsque l’on est capable de marcher sur la voie du milieu avec un plus grand contrôle sur l’esprit.
Samsara est cette série de changements que nous traversons dans la vie, comme une roue qui ne s’arrête jamais, sauf lorsque l’illumination, également appelée Nirvana, est atteinte.
Les trois pratiques bouddhiques
Il existe également trois pratiques bouddhistes qui mènent à l’illumination. À travers les enseignements du Bouddha, on trouve Sila, également connu sous le nom de vertu ; le Samadhi, ou développement mental et concentration ; au-delà de Prajna, compris comme sagesse ou illumination. Découvrez les pratiques idéales selon le bouddhisme.
■ Sila
L’une des trois pratiques du bouddhisme est Sila, qui correspond à une bonne conduite dans les relations, les pensées, les paroles et les actions. Cela affecte le cadre moral actuel et agit dans toutes les couches de la vie d’une personne, étant un outil important pour l’apprentissage et la croissance constante.
Il y a deux des principes les plus importants de Sila : celui de l’égalité, qui traite toutes les créatures vivantes sur un pied d’égalité – y compris ce petit cafard ou la fourmi sur la table ; et celui de la réciprocité, qui est conforme à la maxime chrétienne de faire aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent.
■ Samâdhi
La pratique du Samadhi se concentre sur le développement de votre capacité mentale, que ce soit par l’étude ou la méditation. Ainsi, il sera possible d’avoir plus de concentration et de trouver le moyen d’atteindre la sagesse et, par conséquent, l’illumination.
Avec un esprit fort, contrôlé et centré sur le présent, il devient plus facile de maintenir une bonne conduite dans la vie et d’atteindre vos objectifs. De cette façon, cela conduit également à plus de liberté et de développement, créant un cercle vertueux de croissance et de bonnes actions.
■ Prajna
Si vous pouvez maintenir deux des trois pratiques du bouddhisme, vous aurez automatiquement la troisième. Prajna a plus de discernement lorsqu’il pense, parle ou agit, en utilisant toujours la sagesse et la conscience du moment présent.
De cette façon, on peut dire que Prajna est le résultat de la combinaison entre Sila et Samadhi, unissant la vertu et la bonne action au développement mental, générant ainsi la sagesse. De cette jonction, l’illumination peut être atteinte, qui est l’axe du bouddhisme.
Les Quatre Nobles Vérités
Le système de croyance bouddhiste a quatre nobles vérités, qui sous-tendent les pratiques, qui sont Dukkha – la croyance que la souffrance existe vraiment ; Samudaya – comprendre la raison de la souffrance ; Nirodha – la croyance qu’il y a une fin à la souffrance; et Magga, traduit par le chemin vers cette fin.
Voir ci-dessous les quatre nobles vérités en détail.
■ Dukkha – La Noble Vérité de la Souffrance (La souffrance existe)
Le bouddhisme n’ignore pas la souffrance ou ne la considère pas comme quelque chose de bien qui expiera les péchés, mais considère que c’est juste une question d’action et de réaction et oui, cela existe. Les enseignements de Bouddha sont très clairs à ce sujet, notamment parce que l’origine de la religion est liée à la perception de Siddhartha Gautama de la souffrance dans son royaume.
La Noble Vérité de la Souffrance explique que cela arrivera inévitablement, car la loi du karma est certaine, mais il n’est pas nécessaire de rester dans l’expiation, mais plutôt d’apprendre de la douleur et de rechercher la sagesse. Pour cela, il est essentiel de comprendre son origine et comment agir pour éviter de souffrir à l’avenir. De plus, l’impermanence elle-même conduit à la souffrance, puisqu’il n’est pas possible de maintenir les états de bonheur pendant le temps souhaité.
■ Samudaya – La Noble Vérité de l’Origine de la Souffrance (Il y a une raison)
Non seulement la souffrance est juste, selon les enseignements du Bouddha, mais il y a aussi une raison pour laquelle elle se produit. La Noble Vérité de l’Origine de la Souffrance traite de cette non-permanence, aussi bien dans les choses que l’on voudrait garder, que dans celles que l’on a aujourd’hui et dont on ne sait pas si elles continueront, que dans celles que l’on aimerait avoir.
De plus, la cause de la souffrance peut également être liée au désir, à la cupidité, etc., et peut également être liée à des sentiments plus complexes, comme être quelque chose ou exister d’une certaine manière, ainsi que ne pas être ou n’exister pas.
■ Nirodha – La Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance (Il y a une fin)
Au fur et à mesure que la souffrance s’installe, elle prend également fin – c’est la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance, étant l’une des quatre Nobles Vérités du Bouddhisme. Cette vérité montre que lorsque la souffrance prend fin, il n’y a plus de traces ou de traces de celle-ci, ne laissant que la liberté et l’indépendance.
En d’autres termes, Nirodha cesse Dukka, après avoir traversé Samudaya, dans le but d’atteindre Magga. Ce sont en fait des vérités liées à l’évolution de l’âme en tant que partie du Tout, car cette liberté n’existera que lorsque tous les êtres seront libres.
■ Magga – La noble vérité du chemin qui mène à la fin de la souffrance
Magga est la fin du cycle de la souffrance, selon les enseignements du Bouddha. C’est la Noble Vérité du chemin qui mène à la fin des sensations qui désagrègent, déconstruisent ou déstabilisent. C’est à ce stade que le bouddhiste commence à approcher de l’illumination.
Ce qui se passe à ce stade du processus d’évolution, c’est que l’esprit commence à mieux comprendre ce qui se passe, plus clairement et plus correctement. Le langage et l’action commencent à faire écho à cette correction interne, reflétant votre effort, votre attention, votre concentration et votre vie.
Le Noble Sentier Octuple
Selon le bouddhisme, pour atteindre l’illumination et arrêter la souffrance, il est important de suivre le Noble Octuple Sentier. Il consiste en une série de comportements et de manières d’agir face au monde, qui conduisent à la droiture et à une plus grande compréhension de son unité avec le Tout.
De cette façon, il devient plus facile de mettre fin à la souffrance et de vivre votre vie plus pleinement et plus épanouie. Le Noble Octuple Sentier vous montre étape par étape pour atteindre l’illumination, même si ce n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît en théorie. Mieux comprendre chacun d’eux.
■ Samma Ditthi, la bonne vue
Tout d’abord, il est essentiel de connaître et de comprendre les quatre nobles vérités, afin de parcourir le Noble Sentier Octuple, qui mène à la fin de l’avidité, de la haine et de l’illusion, parcourant ainsi le fameux chemin du milieu, toujours en équilibre.
En attendant, Vista Direita consiste à reconnaître la réalité telle qu’elle est vraiment, sans illusions, fausses attentes ou filtres de perception personnelle. Voyez juste comment c’est vraiment, sans tant d’interférences de vos peurs, de vos désirs, de vos croyances et de tout le cadre qui change le sens de l’existence.
■ Samma Sankappo, La pensée juste
Pour pouvoir marcher sur la voie du milieu, la pensée doit également être alignée sur les préceptes du bouddhisme. De cette façon, il est essentiel d’avoir un plus grand contrôle de l’esprit et de travailler sur la présence dans l’instant, en plus de la respiration consciente.
De cette façon, il est plus facile de contrôler le flux des pensées, évitant ainsi toutes sortes de médisance ou même de malveillance envers l’autre. Cela aide aussi à ne pas vouloir faire le mal, car cela prend sa source dans la pensée, puis dans la parole et l’action.
■ Samma Vaca, le bon discours
Maintenir un discours correct est également important pour pouvoir rester sur le chemin du milieu et atteindre Magga, c’est-à-dire la fin de la souffrance. La parole correcte consiste à réfléchir avant de s’exprimer, en cherchant à éviter les mots durs ou calomnieux.
De plus, il est essentiel d’essayer au maximum d’éviter de mentir et de chercher à avoir un discours plus constructif, positif et conciliant. Beaucoup de gens aiment se disputer, même s’il ne s’agit que de politique ou de l’équipe de football. Cela ne fait qu’alimenter le corps de la douleur et l’éloigne de plus en plus de la voie médiane.
■ Samma Kammanta, La bonne action
Une bonne action va au-delà d’agir conformément à vos valeurs, y compris des actions telles que ne pas détruire votre vie en buvant et en mangeant trop, en dormant trop peu ou en vous stressant à propos de ce que vous ne devriez pas faire. Tout ce qui menace votre qualité de vie et votre bonheur n’est pas considéré comme une bonne action dans le bouddhisme.
De plus, une personne ne devrait pas prendre pour elle-même ce qui n’était pas offert auparavant, en évitant la cupidité et l’envie. Un comportement sexuel sain et approprié doit également être maintenu pour les personnes impliquées, n’entraînant que des effets positifs et toujours sous contrôle.
■ Samma Ajuva, Les bons moyens de subsistance
Tout le monde a besoin d’un moyen de subsistance et, selon le bouddhisme, cela ne peut pas être une source de souffrance et de douleur pour les autres. C’est pourquoi les enseignements de Bouddha montrent qu’il est essentiel d’avoir une bonne subsistance afin de maintenir l’équilibre dans le Tout.
Ainsi, maintenir la modération dans son mode de vie est essentiel, sans trop dépenser ni être avare, en aidant les personnes dans le besoin chaque fois que possible, mais sans se faire de mal. Il est également important de maintenir une profession qui correspond à vos valeurs, c’est-à-dire qui ne nuit à personne.
■ Samma Vayama, Effort juste
L’idée de l’effort correct est liée à l’ajustement de l’acte, mais avec l’intensité d’exécution appropriée. En d’autres termes, faire le bon effort consiste à diriger votre énergie vers des choses qui ajouteront à votre vie, en vous concentrant sur ce qui peut vous aider à grandir.
Pour cela, vous devez mettre de côté les choses qui vous nuisent en ce moment ou qui pourraient vous nuire à l’avenir. De même, vous devez investir plus d’efforts dans des activités qui vous apporteront des avantages, à vous et à ceux qui vous entourent, menant à de futurs états bénéfiques.
■ Samma Sati, Pleine Conscience
Avec autant d’informations, de couleurs et de mouvements disponibles pour retenir votre attention sur des points spécifiques, comme une vidéo ou un message transféré, il devient plus difficile d’obtenir toute l’attention nécessaire sur les choses quotidiennes, car l’esprit s’habitue à cette intense rythme.
Cependant, pour pouvoir trouver le juste milieu, être présent dans l’instant est essentiel, même si vous êtes occupé par le travail ou les loisirs. Garder votre esprit alerte et conscient de ce qui se passe est la clé, laissant votre corps, votre esprit et votre parole à ce dont vous avez vraiment besoin.
■ Samma Samadhi, bonne concentration
La bonne concentration est aussi appelée le quatrième Jhana et nécessite beaucoup de travail car elle nécessite la maîtrise du corps, de l’esprit, de la parole et de l’action. Les enseignements du Bouddha montrent ce Jhana comme l’état de non-bonheur ou de béatitude, de plénitude et d’équité.
En parvenant à une concentration correcte, vous pouvez compléter le Noble Octuple Sentier, en passant par les quatre Nobles Vérités et en arrivant à Magga. De cette façon, il est possible de se rapprocher de l’état d’illumination, aidant davantage le karma de l’humanité.
Les cinq préceptes dans les enseignements du Bouddha
Comme toute religion, le bouddhisme a des préceptes de base qui doivent être suivis avec droiture. En tout, il n’y en a que cinq, mais ils couvrent des domaines importants de la vie. Les préceptes de Bouddha sont “Ne tuez pas”, “Ne volez pas”, “N’abusez pas du sexe” et “N’utilisez pas de drogues ou d’alcool”. Découvrez pourquoi chacun.
■ Ne tuez pas
Il est possible que toute religion, philosophie ou doctrine tienne compte de cette loi. Les enseignements de Bouddha vont un peu plus loin que d’autres traditions, car lorsqu’il dit ne tue pas – parce que tu fais partie du tout et qu’en commettant un tel acte tu te fais du mal – il parle aussi des animaux, comme le poulet, le boeuf ou même la fourmi.
■ Ne volez pas
Si vous ne voulez pas ce qui appartient à l’autre et que vous vous contentez de vos acquis, vous êtes déjà sur la bonne voie. Mais encore, le bouddhisme insiste sur l’idée qu’il ne faut pas voler, même si c’est sa place dans la lignée, le fruit de son effort intellectuel ou physique, ou même des objets.
■ N’abusez pas du sexe
Le sexe est absolument naturel et très bien considéré dans le bouddhisme, mais il s’agit toujours d’un échange d’énergie et tout excès est vu de manière attentive par les enseignements du Bouddha. C’est pourquoi il est important de garder des relations sexuelles saines et en complément de votre vie, et non au centre des relations.
■ Ne pas consommer de drogues ou d’alcool
En gardant l’esprit actif et toujours en plénitude, l’observation du moment présent est essentielle pour atteindre Magga, c’est-à-dire la fin de la souffrance. D’autre part, l’usage de stupéfiants – légalisés ou non – altère le fonctionnement du cerveau et donc son usage n’est pas recommandé dans le bouddhisme.
Comment les enseignements de Bouddha peuvent-ils diriger nos esprits pour le bien ?
Chaque personne est formée par une série de facteurs interdépendants, tels que l’éducation, la morale dominante, la génétique et bien plus encore. Pourtant, c’est dans l’esprit de chacun que se produisent petits et grands changements, car nous sommes façonnés par nos pensées, fruits de ce mélange. En conséquence, c’est dans l’esprit que les réalisations naissent, se développent et se manifestent.
Si vous apprenez à diriger votre esprit vers quelque chose de bien, en faisant en sorte que vos pensées, vos paroles et vos actions prennent la forme du changement attendu, vous pourrez alors réaliser plus facilement vos rêves ou même l’illumination. Pour cela, les enseignements du Bouddha peuvent beaucoup aider, car ils montrent la voie pour contrôler votre pensée et façonner votre vie sur la voie du milieu.